Je vous emmène dans un de mes jardins secrets...
Celui de la photographie et de l'écriture...
Sauf si précisé, Les photos et les textes sont propriétés privées
Tout au bas vous trouverez les différents gadgets...
Belle visites
Frédérique

mercredi 12 décembre 2012

Curieuse




(photo internet)



Voici l'hiver revenu,
je regarde par l'ouverture
de la vieille porte en bois
l'herbe verte de ma pâture...

Mon étable sent le foin
et la paille odorante.

Le petit matin fume à l'horizon
et l'eau gèle dans les ruisseaux

Mon étable sent le vent
et l'haleine humide.

Le temps s'écoule au rythme
des jours plus courts

Le temps s'écoule au son
des cloches du village

Le temps s'écoule 
vers les jours florissants

Voici le printemps à ma porte,
Je regarde par l'ouverture
de la vieille porte en bois,
l'herbe verte de ma pâture.

Frédérique



samedi 8 décembre 2012

Mémoire d'une baignoire en zinc...

(photo internet)



Combien en ai-je vu de ces corps laiteux 
se plongeant dans le la transparence 
de l'eau bleutée ?

La lumière jouant à troubler l'image 
d'un peau rosée 
sur le fond ardoise...

Combien ont frissonné
au liquide trop tiède ?

L'homme en devenir,
La jeune fille en fleur
rêvant de la douceur 
d'une main agile...

Combien en ai-je vu
de ces corps fanés
oubliant sous le miroir 
en mouvement
les traces gravées
du temps qui passe ?

Frédérique



mardi 4 décembre 2012

L'atelier du fleuriste.




(photo internet)



Dans l'arrière cuisine, le fleuriste
a installer ses pots de terre,
ses paniers de jonc,
ses vases en porcelaine.

Quelques bassines de zinc
gardent humide
des brassées de fleurs.
Un parfum de tourbe
inonde la pièce.

De ces mains qui pensent,
il crée en suivant son instinct du beau,
des bouquets d'amour pour les mariés,
des gerbes de tendresse pour les adieux,
des bouquets ronds pour les mercis,
des compositions pour les bienvenus

De ces mains qui pensent,
il remplace les mots par des fleurs, 
les pensées par des branchages,
et, ému,  il regarde partir,
dans les bras d'une joli femme,
ou d'un vieux monsieur, 
ses petites créations éphémères
les petits bouts de son coeur.


Frédérique



samedi 1 décembre 2012

Mademoiselle B




(photo internet)



Combien d'années se sont-elle écoulées
pour que ma peau frémisse encore
à l'évocation de cette danse ?

Elle ne ressemblait pas à ces demoiselles
si longues et si fines...
trop longues et trop fines.
La douceur et la grâce
s'incarnaient dans son corps souple.

La lumière dansait avec elle
et mon coeur aussi.
Lorsque le cygne majestueux
en une longue agonie,
refermé sur son cou gracile
ses ailes blanches,
Je priais tout bas
pour que ça ne s'arrête jamais.



Souvenir d'une petite ballerine
A Mademoiselle B.
Théâtre de Dunkerque - 1975 (?)
La Mort du cygne

Frédérique